Tuesday, July 12, 2011

un poème de Rimbaud et son parallélisme


J'aime ce poème. Bien qu'il est triste, il est beau.


Le dormeur du val

C'est un trou de verdure où chante une rivière,
Accrochant follement aux herbes des haillons
D'argent ; où le soleil, de la montagne fière,
Luit : c'est un petit val qui mousse de rayons.

Un soldat jeune, bouche ouverte, tête nue,
Et la nuque baignant dans le frais cresson bleu,
Dort ; il est étendu dans l'herbe, sous la nue,
Pâle dans son lit vert où la lumière pleut.

Les pieds dans les glaïeuls, il dort. Souriant comme
Sourirait un enfant malade, il fait un somme :
Nature, berce-le chaudement : il a froid.

Les parfums ne font pas frissonner sa narine ;
Il dort dans le soleil, la main sur sa poitrine,
Tranquille. Il a deux trous rouges au côté droit



Voilà un parallélisme:

J’avais eu l’opportunité d’étudier en France pendant le terme dernière, mais je ne pouvais pas aller, parce que je n’ai pas eu assez d’argent. C’était une rêve pour moi, de visiter le pays, le people, la langue, la terre aux lesquels je donne autant de temps.

Je pense que le romantisme et le symbolisme sont deux mouvements qui ne seront jamais mourir. Je les vu aujourd’hui. L’idée qu’on peut aller n’importe où, si on a le désir ; mais, ensuite: la gifle au visage et le rappel rude du monde vrai--le soldat est en fait mort et tu ne peux pas aller à la France.

No comments: